Bepos, smart grids, territoires et habitants

Les bâtiments qui jusque là étaient perçus pour leur consommation, deviennent pour certains d’entre eux producteurs d’énergie. Plus largement, par leurs capacités de stockage, d’effacement et par le fait qu’une large part des consommations liées à la vie courante s’opèrent en leur sein, ils deviennent des acteurs de cette nouvelle forme de régulation. Les technologies de l’information et de la communication offrent en effet désormais la possibilité d’agir « à la demande » et en temps réel sur les consommations d’énergie.
Mais par-delà la dimension technique du déploiement des smart grids et du rôle que peuvent y jouer les bâtiments, se pose la question des modèles socio-économiques et gouvernementiels qui sous-tendent leur mise en œuvre, lesquels ne sont pas étrangers à leur design général et à leur optimisation.