Le territoire transfrontalier, « atout majeur non délocalisable » de la MEL, est à la fois un fait historique marquant, le résultat d’une construction ancienne qui s’inscrit dans la durée et, en même temps, un enjeu qui peine aujourd’hui à se traduire de manière opérationnelle. La coopération, souvent considérée positivement dans le domaine des politiques publiques, ne va cependant pas de soi, a fortiori de part et d’autre de frontières d’Etats. Dès lors, la première phase de travail engagée sur cet axe a eu pour objet d’établir une rétrospective des jalons de cette coopération transfrontalière et d’analyser ce qui a pu avoir un effet d’accélérateur, de facteur dynamisant.
Ce séminaire a permis de restituer ce travail effectué par des étudiants de l’Université de Lille et de présenter trois problématiques transfrontalières en débat entre acteurs français et belges. Autour des problématiques des flux, des ressources et de la production, quelle est la plus-value du transfrontalier, ce que les acteurs peuvent en attendre, quels sont les outils et leviers pour construire une maîtrise d’ouvrage transfrontalière.