Former à la réhabilitation : enseignements supérieurs et professionnels

  • Éditeur : Point de vues et ENSA Normandie, 216 p., septembre 2018
  • Direction scientifique : Jean-Bernard Cremnitzer
  • Coordination scientifique : Valter Balducci

La réhabilitation est un terme plurivoque, un enjeu majeur et un potentiel de création architecturale. Terme plurivoque, car de l’entretien courant à la transformation complète d’un ouvrage ou d’un quartier, « la réhabilitation » recouvre une palette d’interventions et de stratégies pour améliorer ou transformer l’existant. Enjeu majeur, car compte-tenu du rythme de renouvellement du patrimoine bâti et des engagements environnementaux pris par la France, la réhabilitation concentrera durant les prochaines décennies l’essentiel des interventions et de l’activité du secteur de la construction. Potentiel de création architecturale sur le patrimoine ordinaire, notamment le logement, encore mésestimé tant du point de vue de ses potentiels que de ses qualités intrinsèques, quand les patrimoines « distingué » et « industriel » disposent de savoirs constitués et d’une culture de la restauration et de la reconversion.

Dans ce contexte, comment former étudiants et professionnels, notamment ceux en position de prescription ? Quels sont les enseignements supérieurs proposés en France, qu’ils relèvent d’une formation initiale ou professionnelle ? Quels établissements ou structures dispensent ces formations ? Ces interrogations ont fait l’objet d’une étude, commanditée par le PUCA dans le cadre du programme REHA, consistant en un recensement qui donne à voir le panorama de l’offre actuelle. Cet ouvrage en est le fruit ; au-delà de la vue d’ensemble qu’il offre, il ouvre des pistes de réflexion particulièrement intéressantes pour développer l’enseignement de la réhabilitation afin de lui donner une place pleine et entière dans les écoles d’architecture, mais aussi pour diffuser la culture architecturale dans les formations professionnelles.

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