Retombées socio-économiques des aménités culturelles et naturelles dans les territoires

Le patrimoine, un climat, un paysage, mais aussi l’existence d’activités culturelles ou récréatives sont souvent évoqués pour caractériser la qualité de vie d’un lieu. Ces agréments ou aménités constituent de véritables ressources locales. A quelles conditions sont-ils des moteurs d’attractivité touristique ou résidentielle assez puissants pour amorcer ou renforcer le développement local ? Cette question n’est pas sans importance pour l’avenir de nos territoires, souvent richement dotés.Pour tenter de répondre à cette question, le PUCA a demandé à Magali Talandier (L’OEIL) d’analyser les interactions entre les diverses aménités et les dynamiques socio-économiques présentes dans les territoires suivant une typologie à construire. L’analyse apporte des éléments nouveaux de compréhension des facteurs du développement territorial, des métropoles aux espaces ruraux pour la France métropolitaine. Un modèle de développement est identifié selon trois types de territoires :

1.Les grands pôles urbains où l’évolution démographique, l’attractivité migratoire et la croissance des emplois résidentiels et productifs sont d’autant plus soutenues que ces pôles bénéficient d’un environnement agréable ;

2. Les espaces ruraux où les bases résidentielles,touristiques sont des moteurs économiques mais où des inégalités sociales apparaissent ;

3. Les petits et moyens pôles urbains sensibles à la présence d’aménités paysagères pour le volet résidentiel, touristique et présentiel de leur économie, sans que l’activité productive ne suive pour autant. Ces travaux ouvrent des pistes de recherche et d’action pour définir et gérer au mieux de réels enjeux économiques, sociaux et environnementaux pour nos métropoles, mais aussi pour les autres territoires, les ressources patrimoniales des lieux semblant être l’une des clés de voute d’un« nouveau » modèle économique en construction.

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