La Plaine du Bois des Plantes

Équipe lauréate

Site : Tours / Rochepinard

Composition de l’équipe

Mandataire
Chorème (paysage, urbanisme, géographie, résilience)
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Denerier Martzolf partenaires (architecture, urbanisme, projet urbain)
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IAOSENN (bureau d’études : eau et Biodiversité, hydrologie, écologie)

Contact : contact@choreme.fr


La Plaine du Bois des Plantes s’établit comme un projet de parc fluvial éponge à haute valeur paysagère, en tant que lisière de la ville ouverte sur le Cher et d’écotone urbain aux fonctions plurielles.

Ce nouveau paysage traduit un ménagement de l’espace et de la nature en réponse à une recherche de résilience plurielle et aux nombreux enjeux du site :

  • Résilience à l’inondation et aux évènements de pluies intenses : faciliter le ressuyage et l’évacuation en cas d’inondation, réduire l’occupation bâtie et adapter l’existant, augmenter la culture du risque et la lisibilité de la présence de l’eau
  • Résilience écologique : maximiser l’intégration et les connexions entre les différents habitats écologiques afin de recréer un système de corridors et de réservoir de biodiversité, dépolluer et recréer du sol vivant
  • Résilience climatique aux effets d’îlots de chaleur : tirer parti de la capacité du site à recréer un paysage hydro-végétal riche pour faire advenir un îlot de fraicheur à l’échelle de la ville
  • Résilience alimentaire : répondre à des besoins de production locale et assurer l’approvisionnement alimentaire de la métropole en cas d’inondation
  • Résilience sociale et culturelle : améliorer l’accessibilité au site et au Cher et y insuffler une nouvelle attractivité pour assurer une fréquentation par tous. Développer des liens thématiques entre le site et les activités pour une meilleure connaissance du milieu par ses usagers.

La Plaine du Bois des Plantes restitue de la place à la nature et redonne de la place à l’eau, à la fertilité, à l’intelligence collective, à l’imaginaire et à la culture du risque. Plus qu’une reconquête spatiale, le projet traduit une réappropriation du paysage alluvial au travers d’un réinvestissement doux des lieux par leurs usagers et les habitants.

Espace au service de la ville et de la métropole, la plaine s’organise à l’aune d’une nouvelle armature paysagère constituée du chemin de l’eau révélé selon une déclinaison de milieux et de motifs, d’un fin maillage de rottes et d’un grand mail central fédérateur des usages et des activités. Cette nouvelle ossature permet de désenclaver le site et de l’affirmer en tant que corridor écologique entre la Boire du Bois des Plantes et le Cher et de proposer une nouvelle articulation entre ville et rivière.

En réponse aux objectifs fixés, le projet repose sur une programmation riche, hybride et diversifiée, pour « re-faire la ville » sur elle-même et « créer des sources » de résilience à différentes échelles. Ainsi, ce sont les vocations d’un site périurbain au service de la ville (nourrir, cultiver, récréer, divertir la ville et la métropole…) qui conduisent à conforter ses activités et à en inventer d’autres, pour faire du site une nouvelle infrastructure paysagère attractive :

  • une plaine festive (parc des expositions, foire, congrès, concerts, spectacles…)
  • une plaine sportive, ludique et récréative (stade, terrains de sport, pôle nautique…)
  • une plaine culturelle (espaces de nature et de pédagogie sur l’écologie des nouveaux milieux…)
  • une plaine éducative (établissements scolaires, école de jardinage…)
  • une plaine "Jardin Productive" (maraîchage, potagers collaboratifs, self-cueillette, ressource de biomatériaux…)
  • une plaine logistique (marché de gros, dépôt de bus…).

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