Vidéos des rencontres Popsu "Etre métropole dans un monde incertain"

Ce cycle de rencontres intitulé "Être métropole dans un monde incertain" aborde les grands défis et enjeux des métropoles françaises à la lumière des travaux de recherche menés dans le cadre du programme Popsu 2. Organisées dans huit métropoles (Lyon, Nantes, Strasbourg, Bordeaux, Marseille, Grenoble, Toulouse, Lille), ces rencontres mettent en débat les principaux résultats du programme. Ce cycle se clôturera par un colloque international à Paris les 14 et 15 septembre 2017 qui interrogera la métropolisation à l’échelle internationale.

Programme général des rencontres

A lyon, le 08 novembre 2016, la rencontre inaugurale a eu pour thématique "Lyon et ses universités : vers une coproduction urbaine". Elle a interrogé la place de l’université dans la construction de la métropole, son identité et son attractivité : l’université est-elle effectivement devenue une composante du projet métropolitain? Dans quelle mesure les universités participent-elles concrètement à la construction de l’objet métropole ?
Programme

A Nantes, le 18 novembre 2016, la conférence-débat intitulée "Nantes : quelles règles pour quelle gouvernance ? " était consacrée à la manière dont se structure un ordre local de niveau métropolitain. Il s’est agi ici de réfléchir aux nouveaux modes de structuration du pouvoir local, dans un contexte marqué par l’instabilité des règles du jeu et par la recomposition des territoires métropolitains. La régulation - c’est-à-dire la production par les acteurs ou par les institutions d’un ensemble de règles plus ou moins stabilisées - a été interrogée à travers l’exemple de Nantes et à la lumière des travaux de recherche de Popsu2.
Programme

A Strasbourg, le 23 novembre 2016, la rencontre avait pour thématique "Quelle démocratie locale pour quelle métropole durable ?". Cette conférence-débat se proposait de revenir sur les spécificités de ce laboratoire de la métropole durable qu’est Strasbourg, ses facteurs de succès et ses éventuelles limites. Elle fut aussi l’occasion d’aborder les implications sur la mobilisation des habitants et des usagers, dans le contexte de changement d’échelle de la planification résultant de l’élaboration d’un PLU intercommunal. Elle l’a fait en croisant les regards de chercheurs ayant participé à Popsu2 et d’acteurs du territoire métropolitain.
Programme

A Bordeaux, le 06 décembre 2016, la rencontre avait pour thématique la métropole "ergonomique". Les métropoles mettent souvent en avant la qualité et le cadre de vie pour attirer les habitants. Mais conjuguent-elles aménités offertes à ceux qui y vivent et à ceux qui y travaillent ? Comment construire et organiser une ville pratique adaptée à la vie active? Autant de questions que s’est proposé d’aborder ce colloque en dessinant les contours d’une « Ergopolis » : une ville amie des habitants, mais aussi des travailleurs. Une ville qui s’attacherait aux relations entre le citadin, l’usager de la métropole et l’espace urbain compris comme écosystème des activités laborieuses. Qui ne répugnerait pas à rendre visible l’activité professionnelle, ni à rendre perceptible la présence de l’activité économique.
Programme

A Marseille le 13 décembre 2016, le colloque avait pour thématique "les dynamiques de territoire à l’œuvre à Marseille".
Souvent circonscrite aux fragilités sociales, spatiales et économiques, Marseille présente pourtant de nombreux atouts. Mieux, elle utilise ses « fragilités » comme autant de ressources. Dans un contexte en évolution rapide, comment le territoire marseillais peut-il retourner des contraintes en potentiels de développement ?
Programme

A Toulouse, le 05 janvier 2017, la rencontre avait pour thématique la « ville intelligente ». Souvent présentée à travers ses dimensions technologiques, celle-ci intègre aussi ses ambitions en termes de « durabilité ». A la croisée entre deux grands référentiels de l’action publique, l’un centré sur le développement des plateformes technologiques et la diffusion des usages des technologies numériques, et l’autre sur la prise en compte des problèmes environnementaux, cette « ville intelligente » est un objet hybride. Comment, à quelles conditions et selon quelles logiques cette « ville intelligente » peut-elle offrir des services qui rendent la métropole plus facile à vivre, plus inclusive, plus participative ?
Programme

A Lille, le 25 janvier 2017, le colloque avait pour thème : Lille : métropole créative et hybride. L’économie collaborative (fondée sur la connaissance, l’apport du numérique, l’innovation, la créativité, etc.) s’est imposée comme une perspective prometteuse pour les territoires métropolitains anciennement industrialisés.
Des établissements d’enseignement supérieur aux laboratoires de recherche, en passant par des FabLabs, des friches artistiques, des learning centers, (etc.) elle s’incarne à travers différents lieux, propices à susciter des liens autour de projets associant chercheurs, entrepreneurs, artistes, designers, etc. Si le phénomène est connu, les conséquences en sont encore peu tirées au regard des enjeux de mobilité. Ils sont pourtant majeurs, a fortiori dans le cadre d’une métropole, qui, comme Lille, entend conforter sa vocation européenne sinon transfrontalière.
Programme

A Grenoble, le 31 janvier 2017, la rencontre avait pour thématique "Les transitions".
Les métropoles ont-elles un rôle de « démonstrateur » ? Les métropoles ont été créées avec une vocation de « chef de file » des territoires : ce qui suppose, très concrètement, d’oser expérimenter, tester des voies nouvelles, des « transitions ». Transitions ? Oui, mais vers quoi ?
Un avenir où la qualité de vie sera meilleure, certes. Un avenir où les enjeux environnementaux et sociaux seront davantage pris en compte, c’est certain. Mais pour trouver « la » voie, il faut chercher, procéder par essai-erreur, oser être « démonstrateur ». Cette dernière rencontre du cycle Être métropole dans un monde incertain s’est interessée à cette question : les métropoles savent-elles accompagner voire initier les transitions sociales, énergétiques, économiques… ou les subissent-elles ? Mieux, leurs expériences bénéficient-elles aux autres territoires ?
Les ressources sont là : richesses humaines et intellectuelles, laboratoires universitaires et centres de recherche, développement et innovation. Leur concentration suffit-elle à produire du changement bénéfique pour le territoire ? Y a-t-il un modèle métropolitain à inventer ?
Programme

Partager la page

Sur le même sujet