Empreinte écologique, retour sur expériences territoriales

Empreinte écologique, retour sur expériences territoriales

  • Judith Raoul-Duval

Fréquemment utilisé par les collectivités territoriales lors de la construction de leurs stratégies de développement à des fins de sensibilisation des acteurs locaux dont les populations, ce concept nécessitait une mise à plat de son fondement théorique, de ses limites, de son mode de calcul et de ses utilisations avant de se poser la question de la pertinence de son application à des échelles fines.

Si l’empreinte écologique est avant tout une empreinte carbone, alors pourquoi utiliser un indicateur composite, l’hectare global, peu lisible, agrégeant des données hétérogènes et reposant sur des hypothèses parfois arbitraires. L’empreinte écologique serait alors essentiellement un outil de sensibilisation au développement durable et de compréhension de l’impact des modes de vie des individus et des sociétés sur les ressources planétaires ; peut-elle alors servir à élaborer des scenarii de développement territorial ? A quelles échelles ? Sous quelles conditions ? La faible disponibilité des données statistiques à des échelles fines est un des freins identifiés par l’auteur.

Collection Recherche PUCA, n°190, mars 2008, ISBN 978-2-11-097026-8, 64 p.

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