Ville intelligente (2014-2018)

>>Le séminaire Puca Ville intelligente - cycle 1 - 2014-2016

L’action « Ville intelligente » est composée d’un premier cycle de séminaires, structuré autour de cinq séances et de plusieurs tables rondes qui se sont déroulées de juillet 2014 à mai 2016 et fait suite à deux initiatives antérieures : la publication d’une

sous l’égide du Commissariat Général au Développement Durable une réflexion sur la généalogie et les implications de cette notion pour le Plan Urbanisme Construction Architecture, . La finalité attendue de ces rencontres et de ces discussions n’était pas de proposer un modèle de ville intelligente ni de spéculer sur la qualité de cette intelligence urbaine, mais partant de sa réalité industrielle, de sa matérialité spatiale et de ses enjeux politiques, économiques, environnementaux, d’inviter les personnes participant et intervenant à enquêter sur ses présupposés, ses réalisations techniques et les transformations spécifiques qu’elle entraîne dans l’espace urbain. Les séminaires ont été conçus comme un lieu de discussion permettant à des acteurs industriels, institutionnels, publics et ceux de la recherche, tant applicative que critique, de croiser leurs approches et d’échanger leurs points de vue. Thématiquement, le lancement de ce cycle s’est inscrit dans une triple réflexion croisant les questions urbaines, les questions de technologies de l’information et de la communication et les questions de développement durable, contribuant ainsi à l’effort de documentation du ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie et du ministère du Logement, de l’Egalité des Territoires et de la Ruralité sur ces problématiques.
Cycle :

A lire :

>>Le séminaire Puca-LATTS Ville intelligente - cycle 2 - 2017-2018

En 2014, le Puca lançait un séminaire exploratoire sur la ville intelligente. Il s’agissait, en cinq séances, d’initier une réflexion associant chercheurs, acteurs, experts et profanes afin de dépasser les récits enchantés comme les a priori négatifs à son endroit, et faire de la ville intelligente – ou « smart city » - un possible objet susceptible de gouvernance ou, a minima, un objet de recherche partagé.
Après une séance introductive avec Antoine Picon, le premier en France à avoir construit une réflexion théorique sur le sujet, ont été explorés tour à tour les liens de la smart city avec le développement durable, ce qu’elle signifiait pour la « ville des réseaux », les enjeux démocratiques de la data dans le domaine de l’urbain, et enfin ses "en-dehors » et les prises qu’ils offraient pour la penser et l’agencer autrement.
Pas de bilan à ce premier cycle 1 mais la conviction d’avoir, avec la ville intelligente, un objet consistant, protéiforme certes, mais plus complexe qu’évanescent, ne pouvant se limiter à l’extension du domaine du numérique à la ville, à la poursuite de la e-administration par d’autres moyens, pas plus qu’au stade suprême du néo-libéralisme dans les services urbains.
Empruntant, bien sûr, à ces registres ainsi qu’à d’autres, mais ne pouvant être réduite à l’un d’entre eux, la « smart city » se manifeste par une présence que ne servent qu’imparfaitement les discours prédictifs et prophétiques qu’elle charrie avec elle.
C’est la raison pour laquelle il a été décidé de poursuivre l’exercice.
Mais alors que le premier cycle avait été conduit par le Puca, en régie ou presque, par François Ménard et Jean Danielou, ce second cycle s’inscrit dans une démarche plus coopérative et partenariale. Le LATTS (Laboratoire Techniques, Territoires et Société), associant le CNRS, l’Ecole des Ponts ParisTech et l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, s’est en effet proposé pour poursuivre l’entreprise et suggérer de nouveaux axes de débat.

Comment au-delà d’expériences pilotes ou de démonstrateurs, les nouvelles opportunités des technologies de communication, du big data ou du web 2.0, transforment-elles la gestion et la vie urbaine ? Comment ces évolutions « entrent-elles » en politiques, comment font-elles politique, entre sous-politisation (par ses acteurs ?) sur-politisation (par les chercheurs ?) ? Ce sera la thématique de la première séance.
Les autres séances aborderont d’autres questions : Comment la production de connaissance, les sciences de la ville ou l’usage des modèles sont-ils infléchis par les nouvelles possibilités de la statistique de masse, par qui et avec quelles conséquences ? Comment le paysage économique des services urbains est-il redessiné (flexibilisation des usages, désintermédiation, entre économie de plateformes et tarification dynamique…)? Par quelles prises (open data, crowdsourcing, crowdfunding, forums numériques…) ces nouvelles technologies peuvent-elles permettre à la population de peser sur la gestion urbaine ?

Sans prétendre apporter une réponse définitive par une parole experte, le séminaire se veut au contraire comme un moment d’enquête partagée sur ces pratiques émergentes.

Cycle 2017-2018 :

  • 27/01/2017 : Les politiques de la "ville intelligente" -
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  • 04/05/2017 : Modèles et big data -
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  • 19/09/2017 : Transparence généralisée, filtrage ou déformation : ce que le big et l’open data donnent à voir de la ville -
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  • 29/01/2018 : Modèles économiques et réalités politiques. Les start up du numérique face aux acteurs municipaux -
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Responsable : François Ménard

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